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[LIGUE 1] Une première plutôt réussie pour Lucas CHEVALIER


Léo JARDIM, en manque de confiance et de réussite depuis le début de la saison, Paulo FONSECA avait choisi de faire confiance à Lucas CHEVALIER, l'enfant du club, pour cet OM-LOSC. Même si Lucas a encaissé deux buts, quasi à bout portant, il s'est montré décisif à de nombreuses reprises. Chapeau.

 

Paulo FONSECA n'a pas hésité. Après six journées où Léo JARDIM ne s'était guère montré décisif, il fallait changer. Et Marseille ou pas Marseille, le coach portugais du LOSC n'a guère hésité si l'on en croit ce qu'il a dit au micro du diffuseur avant la rencontre. « Pour les gens qui ne le connaissent pas, peut-être qu’il y a une prise de risque. Mais pour moi, non. J’ai confiance en Lucas. Je pense qu’il est prêt pour jouer et pour faire un bon match. »

« Avant le match, beaucoup ne pensaient pas que j'allais le mettre car c'était un match à Marseille. Mais j'avais confiance dans sa personnalité. Car son comportement est identique, que ce soit l'OM ou une autre équipe. »

Au final, Lucas CHEVALIER s'est montré décisif. Il a obtenu, avec 6, la meilleure note de son équipe avec Ounas et Ismaïly. Il est à créditer d'une envolée magique sur une frappe de Harit (52') mais aussi de quelques autres arrêts bien sentis, rassurant sa défense, ce que n'avait pas su faire Léo JARDIM.

Né le 6 novembre 2001 à Calais, Lucas est arrivé en 2014 au LOSC, à l'âge de 12 ans. Titulaire à 16 ans en équipe réserve, le voilà qui a fêté sa première en Ligue 1 ce dimanche à Marseille, une journée dont il se souviendra après avoir gardé la cage du VAFC la saison dernière contribuant au maintien en ligue 2 du club nordiste.

Il faut remonter au 2 novembre 1991 et un certain Toulouse-LOSC pour trouver trace de la dernière titularisation en ligue 1 d'un gardien de but formé au LOSC. Il s'agissait de Jean pierre LAURICELLA. Merci à Julien Boulenguer et à StatiLOSC (twitter) pour cette information.

 

Mais Lille a connu nombre de gardiens de but qui se sont imposés en Ligue . On pense bien sûr à Bernard LAMA, mais aussi plus récemment à Alexandre OUKIDJA et Jean BUTEZ.