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La révolte de Patrick Robert : "On est inquiets, mais déterminés à s’en sortir"


Interrogé par la Voix du Nord, Patrick Robert n'y va pas par quatre chemins. Il assimile la situation actuelle à celle vécue en 69-70 lors de la descente en amateur du club. Pour lui, la solution est de rapprocher les anciens (Vandamme, Berghe, lui-même), et les nouveaux (Lopez, Ingla, Campos). Une réunion est prévue début janvier.

On n'entend pas beaucoup Patrick Robert, le président de l'association. Mais il n'est pas content de la situation actuelle et le fait savoir. Au début c'était le plein bonheur, le retour à l'ambition, une place dans le top 5. Et puis patatras...L'homme compte dans ce club. Arrivé en 1970, il préside aujourd'hui l'association qui possède le numéro d'affiliation du LOSC auprès de la FFF.

 

Le Bielsa Football Club

« Marcelo a créé un Bielsa Football Club à l’intérieur du club ». Ça résume tout. Gérard s’est rendu compte de son erreur et a pris la décision courageuse de s’en séparer. Et cela avait une incidence sur les équipes de jeunes du club, le coach argentin gardant les jeunes toute la semaine, pas évident dans ces conditions d'avoir des résultats en formation le week-end, les éducateurs ne pouvant travailler avec ces jeunes-là.

 

La DNCG, c'est un coup de massue, le coup de trop pour Patrick Robert.

On n’aura pas de renforts, et peut-être une équipe un peu affaiblie. En tant que président de l’association, j’ai décidé de me remettre au cœur du sujet. L’ancienne équipe (Robert, Vandamme, Berghe) et la nouvelle (Lopez, Ingla, Campos) ont très peu de contacts. Mon projet est d’aider les repreneurs, car c’est l’intérêt de tout le monde.

 

Une réunion début janvier

J’ai vécu quinze ans de complicité avec Michel Seydoux. Sous une autre forme, j’aimerais revivre la même chose avec Gérard Lopez pour faire avancer le club. J’en ai parlé plusieurs fois à Marc Ingla. Il est ouvert à la discussion.

Jusqu’à nouvel ordre, ils ont le pouvoir. On va se réunir tous les six début janvier. Il faut un pilote dans l’avion. On va mettre les choses à plat. Je comprends qu’ils soient arrivés avec leurs idées. Si on était leaders, on dirait bravo. Ce n’est pas le cas. On est 18e, on est menacés de toute part. Il faut sauver le LOSC avec les gens en place et on va le faire ensemble.