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[DNCG] Pourquoi le LOSC n'a pas fait appel : "Il ne s'agit pas de faire un simple virement"


Alors que la DNCG a interdit le LOSC de recrutement le 12 décembre dernier, il semble que le LOSC n'ait jamais décidé de faire appel comme le sous-entendait Gérard Lopez dans une interview accordée au club lillois le 20 décembre dernier. Le délai est dépassé. L'explication avec les mots du président issus de cette interview, pleine de sous-entendus.

Depuis sa reprise du club en janvier dernier, Gérard Lopez vit une cohabitation compliquée avec la DNCG. Il en a une explication donnée lors de la décision d'interdiction de recrutement édictée par le gendarme financier des clubs pros. « Cette décision est la conséquence d’une différence de position et d’interprétation entre la DNCG et le LOSC. Nous considérions que nous avions réuni toutes les conditions et garanties nécessaires pour la validation de notre plan d’action. La DNCG est très exigeante et en a décidé autrement. »

Alors que beaucoup semblaient estimer qu'un virement, montant généralement chiffré à 25 millions d'euros suffirait, le président lillois exprime son désaccord : « C’est complexe, il ne s’agit pas de faire un simple virement, d’autant que les délais sont très courts avant le mercato de janvier. » La direction du club s'était alors contentée de la présentation de simples lettres de crédit : « Ce qui est incontestable, c’est que nous avons présenté des garanties bancaires extrêmement fiables, venant de partenaires financiers solides qui soutiennent notre stratégie. »

 

Un endettement important

Si l'on en croit certaines rumeurs, la DNCG aurait été tentée de décider une relégation administrative du club lillois. Gérard Lopez admet un endettement fort et s'en justifie. « Le club est endetté, comme c’est le cas depuis plusieurs années (environ 20 millions annuels ndlr). Ce n’est ni nouveau, ni propre au LOSC. En tant qu’entrepreneur, ma stratégie consiste justement à investir fortement dans le but de recréer un cercle économique vertueux, mais aussi de la croissance qui doit nous amener, à terme, à développer les recettes et rééquilibrer le modèle. »

 

Le LOSC va vendre

Il semble que ce soit justement ce fort investissement et donc un endettement très important, dépassant largement les 20 millions des années précédentes, qui soit l'objet du litige entre le club nordiste et les instances financières. Gérard Lopez en est conscient. « C’est d’ailleurs peut-être cette impression de décalage entre déficit et investissement qui interpelle aujourd’hui. »

 

Pour calmer celles-ci, le LOSC va vendre. Mais... «  évidemment, la première préoccupation sera de ne pas affaiblir l’équipe, toujours dans l’optique de conserver le meilleur équilibre sportif et économique. » D'où l'idée d'un échange : on vend Amadou et on récupère Xeka...